PCNO – Nikola Stikov et Rachel Harding sur la science ouverte

Dans cette discussion, Nikola Stikov et Rachel Harding, coprésidents du comité de communications de la PCNO, parlent de la science ouverte et de ce que cela signifie pour la recherche en neurosciences au Canada.

Langue: Anglais
Durée: 29 min
Time Description
Nikola et Rachel présente la PCNO et les motifs pour faire une balododiffusion: permettre aux scientifiques canadiens de faire valoir leurs opinions sur la science ouverte.
Rachel prĂ©sente Openlabnotebooks.org, une façon unique d’amener de la transparence Ă  la science: “Si nous partageons la science plus rapidement, nous pouvons faire avancer les choses plus rapidement”.
Rachel: Toutes les donnĂ©es du labo sont ouvertes, mais elles sont tout de mĂȘme protĂ©gĂ©es par une license Creative Commons. Si quiconque utilise les donnĂ©es de nos cahiers de laboratoire ouverts, il doit citer la source.
Rachel: Plus de 20 chercheurs dans le monde entier utilisent des cahiers de laboratoire ouverts. L’idĂ©e est venue d’Aled Edwards du CGS, qui est toujours en train d’aller au-delĂ  de la dĂ©finition de science ouverte et de chercher des moyens de partager des donnĂ©es de façon innovante.
Nikola dĂ©crit la “science lente”, une approche qui a Ă©tĂ© promue par son superviseur de PhD, John Pauly de l’UniversitĂ© Stanford: “J’ai publiĂ© mon premier article deux ans aprĂšs avoir reçu mon PhD”.
Nikola: “Tous les travaux ne mĂ©ritent pas un fichier PDF de 10 pages. Nous devons publier des donnĂ©es, des lignes de code et amĂ©liorer la façon de communiquer des scientifiques”.
Nikola: Les communications scientifiques ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© plus intimes et immĂ©diates. Quelque chose s’est perdu et les choses ont dĂ©raillĂ©.
Nikola: La rĂšgle non-Ă©crite du “trois articles par PhD” peut ĂȘtre contournĂ©e. Au lieu de dĂ©couper finement le travail en 3 fichiers PDFs: (1) crĂ©er un article de donnĂ©es, (2) publier le code source et (3) conclure le tout avec un rĂ©sumĂ©.
Rachel: Des organismes de financement et des charitĂ©s pour des maladies spĂ©cifiques sont dĂ©jĂ  embarquĂ©s dans le mouvement de la science ouverte. Ils ne se prĂ©occupent pas de si tu as un bon profil de publications, tout ce qu’ils veulent est que la science soit faite le plus rapidement possible.
Nikola: Les éditeurs sont en retard sur la technologie. Une mobilisation et une meilleure infrastructure sont nécessaires pour permettre une science gouvernée par les données.
Rachel: Les prépublications encouragent les gens à publier plus ouvertement.
Nikola: La transparence dans le processus de rĂ©vision par les paires est essentielle. Les gens aiment lire des commentaires sur Youtube et Facebook, il est temps pour les scientifiques de suivrent l’exemple et de rendre leurs critiques publiques (de façon signĂ©e ou anonyme).
Rachel: La science ouverte constitue un environnement inclusif qui n’est pas rĂ©servĂ©e Ă  l’élite scientifique. Nous devons reconnaĂźtre et corriger les inĂ©quitĂ©s dans le systĂšme.
Nikola: Il nous faut plus d’exemples de science ouverte pour montrer le chemin. Jonas Salk n’a pas brevetĂ© le vaccin contre la polio et il est connu pour avoir dit: “Tu ne peux pas breveter le soleil”.
Rachel: La plupart des gens ne deviennent pas scientifiques parce qu’ils veulent publier dans Nature, mais parce qu’ils veulent dĂ©couvrir des choses et faire une diffĂ©rence.
La PCNO veut que les scientifiques prennent position contre les fausses nouvelles qui se propagent facilement par les médias sociaux.